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Hold-up sur la Bourse de commerce

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Le président du Syndicat général de la Bourse de commerce de Paris (SGBCP), Baudouin Delforge, ne décolère pas : " Depuis trois ans, la chambre de commerce et d'indus trie, propriétaire des locaux, veut nous expulser, afin de récupérer les quelque 200 m² de bureaux que l'on occupait jusqu'ici gracieusement. "

Dans ce lieu mythique de l'ancien ne halle au blé de Paris depuis plus de six siècles," on humanise la filière céréalière et on se tape encore dans la main ". " On va perdre une certaine hégémonie du droit français ", alerte-t-il, se rappelant que " lorsque le Syndicat du cacao a déménagé en 2004, cela n'a pas mis longtemps avant qu'il n'y ait plus de contrat sous droit français ".

Où pourrait aller le SGBCP ? En banlieue parisienne ? " On n'aurait plus le même attrait ", déplore-t-il. A Londres, à Genève ? " Un agriculteur ne se déplacerait pas là-bas pour y régler ses litiges ", tempête celui qui est président de la chambre arbitrale de Paris, aussi concernée par ce " scandale ". En demandant à rester dans ces locaux tout en participant aux frais, le SGBCP a perdu en 1ère instance au tribunal administratif, et compte bien déposer un recours auprès du Conseil d'Etat, si nécessaire. " A l'unanimité des 200 sociétés présentes à l'AG du syndicat, le 8 juin, il a été décidé de lancer une pétition nationale dans la filière pour s'élever contre ce holdup. " Hold-up qui touche aussi la FNA et des courtiers.

Renaud Fourreaux

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